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Dans la banque aussi, l’apport de compétences externes est un gage d’efficacité pour les projets de transformation numérique. Une tribune de Gilles Girard, Directeur général de Thémis Conseil, et Frédéric Poulmarch, Directeur adjoint de Thémis Conseil et responsable de la practice Banque.

Le secteur bancaire est en première ligne des grands projets de transformation numérique, du changement de système d’information à la digitalisation de la relation client, du traitement et de l’analyse de la Data à l’adaptation aux nouvelles contraintes réglementaires et la mise en conformité de leurs processus. Ce sont des sujets complexes, des projets lourds en matière de compétences et de mobilisation de talents, dans lesquels se joue la mutation globale d’une industrie sur laquelle reposent la croissance de l’économie et le développement des entreprises.

Comment être certain de mobiliser les compétences humaines nécessaires s’agissant de projets qui doivent souvent être menés à bien dans des délais très courts et avec une obligation de résultat ? Dans la période post-Covid, les banques ont procédé à davantage de recrutements, puisant souvent dans les forces humaines mises à leur disposition par des sociétés de conseil et de services. L’exemple de notre cabinet est parlant : parmi les départs que nous avons enregistrés ces 18 derniers mois, deux consultants sur trois ont rejoint un client, avec à la clé une augmentation immédiate significative de leur rémunération…. mais avec des perspectives d’évolution souvent plus limitées sur le moyen terme. Cela répond à un besoin très compréhensible de disposer voire de maintenir des expertises internes fortes, afin de stabiliser leurs équipes et d’assurer leur propre montée en compétences sur ces sujets nouveaux. En outre, les banques disposent bien souvent d’atouts réels en matière d’attractivité de leur marque employeur et de leurs packages de rémunération.

Accélération

Pour autant, le recours aux compétences externes comporte des avantages notables, surtout dans le contexte actuel où les projets de transformation sont complexes et touchent à différentes fonctions au sein des banques. Il est des cas où les compétences internes se sont asséchées, lorsqu’il s’agit notamment pour une banque de migrer vers un nouveau système d’information afin de remplacer un système mis en place il y a parfois plusieurs dizaines d’années. Dans ce cas, le recours à l’externe peut être un facteur d’accélération dans la mise en œuvre du projet, mais aussi d’homogénéité des compétences et des équipes permettant une meilleure efficacité opérationnelle.

S’agissant de l’adaptation à de nouvelles réglementations ou directives, un sujet que les banques doivent traiter de façon fréquentes (comme aujourd’hui avec la mise en application des sanctions contre la Russie, par exemple), les enjeux sont très élevés en termes de rapidité de mise en œuvre et de fiabilité des processus, dans un contexte où toute « non-conformité » risque d’entrainer des conséquences économiques et financières lourdes pour la banque. Là encore, le recours aux compétences externes peut-être un facteur important d’efficacité et de vitesse d’exécution.

Adaptation

Enfin, ce même recours aux cabinets de conseil présente l’avantage pour les directions des banques d’avoir le choix de la ressource, de s’assurer de la disponibilité totale des meilleures compétences, de diminuer le risque opérationnel et de s’engager dans des processus de gestion de projet plus agiles et plus rapides, sans avoir la responsabilité de la gestion des ressources humaines engagées dans ces projets. Dans un secteur où la concurrence ne manque pas, aligner parfaitement ressources, compétences et besoins est aussi un moyen de faire la différence…

 

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